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Grand Est

Qui n’a jamais souhaité qu’une personne qui lui est chère rentre saine et sauve chez elle ?

Photo StaySafe

En 2018, la Fondation Jean Jaures, en partenariat avec l’IFOP, estimait que 86% des femmes de plus de 18 ans s’étaient déjà faites agressées physiquement ou verbalement dans la rue. Aussi, Clémence Jung, étudiante en communication à l’ISCOM Strasbourg a-t-elle décidé d’agir en créant StaySafe.

StaySafe, qu’est-ce que c’est ?

StaySafe a pour but de répondre aux besoins de sécurité et de protection des personnes dans la  rue. Clémence souhaite en effet mettre en place des cours de Self Défense, afin de permettre à celles et ceux qui le désirent de pouvoir éviter au maximum les agressions. 

Son offre permettrait la mise en place d’une map interactive afin de trouver le chemin le plus sûr pour rentrer chez soi. Un système complémentaire d’alerte en ligne avec une hotline contactant ou non la police selon les situations est aussi à l’étude. Clémence compte obtenir de nombreux partenariats avec des bars et boîtes de nuit, des entreprises, universités et associations qui souhaitent soutenir sa cause. 

Quand est-il du projet aujourd’hui ?

Suite à la crise sanitaire, StaySafe s’est beaucoup développé sur les réseaux sociaux, et notamment sur Instagram avec le compte : staysafe_france. Clémence y poste très régulièrement des vidéos afin de sensibiliser les personnes qui suivent de près ou de loin son projet aux agressions de rue.

Ainsi, elle poste chaque semaine une à deux vidéos contenant des témoignages de victimes d’agressions, des messages destinés aux témoins de violences ou de harcèlement. Mais aussi des techniques de self-défense afin de désamorcer un potentiel conflit, ou de pouvoir se défendre face à une agression.

Et demain ?

Suite à la crise du Coronavirus, les activités nocturnes ont été quasiment réduites à néant, pourtant, les agressions de rues ne se sont pas arrêtées pour autant. C’est pourquoi Clémence souhaite d’autant plus créer l’application StaySafe, pourquoi pas à travers l’intervention de fonds d’investissement (Business Angels), ou le financement participatif (crowdfunding).

À terme, Clémence souhaite pouvoir s’associer avec d’autres associations qui combattent le harcèlement et les agressions de rue, en lançant une campagne de sensibilisation visible partout en France.

«Alors pourquoi ne pas agir ensemble? Car au final, qui n’a jamais souhaité qu’une personne qui lui est chère rentre saine et sauve chez elle?»

Clémence Jung