La petite boucle : Rendre la mode plus éthique, c'est possible !
Claudie a lancé un projet d'upcycling en créant une gamme de vêtements faite à partir de différentes matières premières qui sont normalement considérées comme des déchets (toiles de parapluies, déchets plastiques, vieux vêtements …).
L'enjeu derrière le projet
Quant il s’agit d’impact social et environnemental, l’industrie de la mode a encore du progrès à faire. Les 100 milliards de vêtements qui sont vendus chaque année équivalent à seulement 1/3 de la production totale : le reste est invendu et finit à la décharge ou dans des incinérateurs. Côté consommateurs, en moyenne les individus ne portent que les 2/3 de leurs garde-robe. Cela est d’autant plus alarmant quand on prend en compte les coûts environnementaux (un jean nécessite 7 à 11 mille litres d’eau pour être produit) et sociaux (170 000 emplois ont été supprimés dans le Nord-Pas-De-Calais en 56 ans à cause des délocalisations) de la production de textiles.
Pour Claudie, ces chiffres sont un appel à produire de manière locale et durable. Étudiante ingénieure en cinquième année, ses deux options « entrepreneuriat » et « développement durable » lui permettent de s’investir à temps plein dans son projet.
La petite boucle, le début d’une longue éco-histoire
En revalorisant du textile, Claudie s’inscrit dans un nouveau courant : la mode éthique. Pour son premier produit, la porteuse de projet a décidé de créer un coupe-vent à partir de toile de parapluies invendus ou dysfonctionnels.
Pour récupérer la matière première, elle est déjà en partenariat avec le fabricant Delos et la boutique Le Club des Fringues. En 2020, Claudie est en plein prototypage. C’est une grande joie pour elle de commencer à observer un résultat concret.
Et la suite ?
En 2020, elle entame un partenariat avec l’atelier de couturières en insertion Concept Insertion à Calais pour la fabrication de son coupe-vent upcyclé, dont les précommandes en ligne commenceront d’ici fin septembre 2020.
Parallèlement, Claudie a reçu un soutien financier de 1500 euros de la fondation VINCI Autoroutes, partenaire d'Enactus France.
À long terme Claudie à l’ambition de commercialiser toute une gamme de vêtements upcyclés, fabriqués à partir de plusieurs matières premières.